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En quoi les protéines peuvent-elles présenter un intérêt dans la gestion du poids ?

L’obésité est aujourd’hui un problème de santé majeur. En 2018, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) annonçait que le nombre de cas d’obésité avait presque triplé depuis 1975. Dans le monde, 13% des adultes étaient obèses et 2 personnes sur 5 en surpoids en 2016.1

 

L’obésité et le surpoids nuisent à la santé globale. Ils sont en effet souvent associés avec de nombreux risques : hypertension chronique, diabète de type II, dyslipidémie (concentration anormale de lipides dans le sang), maladies coronariennes, accident vasculaire cérébral, cancers, troubles musculo-squelettiques (arthrose), apnée du sommeil et autres problèmes respiratoire,…1 2

 

La gestion du poids à travers une modification de l’alimentation ou plus globalement du mode de vie représente donc un enjeu majeur de notre société. Et de nombreuses études éprouvent un fort intérêt pour les protéines dans le cadre d’une perte de masse grasse ou d’un maintien à un poids donné sans perte de masse musculaire.2 3 4

 

Comment sont définis le surpoids et l’obésité ?

Pour définir le surpoids, l’OMS utilise l’Indice de Masse Corporel (IMC). Il s’agit d’une grandeur permettant notamment d’estimer la corpulence d’une personne en se basant sur sa masse corporelle et sa taille :5

Pour le calcul, la masse est en kilogrammes et la taille en centimètre. L’IMC s’exprime donc en kg/m².

 

D’après l’OMS, il y a surpoids pour un adulte lorsque l’IMC est supérieur ou égal à 25 kg/m², et il y a obésité lorsque celui-ci est supérieur ou égale à 30 kg/m². Globalement, un IMC idéal se situe entre 18,5 et 25 kg/m².5

 

L’IMC a cependant certaines limites, puisqu’il prend en compte la masse de l’individu sans jamais considérer sa composition corporelle. Ainsi, une personne très musclée peut avoir un IMC supérieur à 25 kg/m² sans pour autant être effectivement en surpoids. L’utilisation de méthodes de mesures par impédancemétrie, permettant d’évaluer le taux de masse maigre et le taux de masse grasse, peut ainsi sembler plus pertinente.

 

De plus, la seconde limite de l’IMC est qu’il doit être ajusté pour les individus de moins de 18 ans pour lesquels l’âge doit être pris en compte.

 

En quoi les protéines peuvent être intéressantes pour la gestion du poids ?

Les protéines ont trois propriétés qui présentent un intérêt pour la gestion du poids : 2

  • Elles augmentent la satiété. Ainsi, en consommant une certaine quantité de protéines, nous allons être rassasiés plus rapidement et la consommation alimentaire sera globalement réduite.3
  • Elles augmentent la thermogénèse, et par conséquent elles augmentent nos dépenses énergétiques.2 6
  • Elles nous permettent de gagner de la masse maigre, du muscle, ayant ainsi pour effet d’augmenter naturellement nos dépenses énergétiques en augmentant notre métabolisme de base.2 7

A noter cependant que ces phénomènes ont été enregistrés dans le cadre d’une alimentation riche en protéines restant néanmoins saine et équilibrée. L’augmentation des apports protéiques seule ne suffit pas.2

Est-ce que les protéines génèrent vraiment plus de satiété que les autres nutriments ?

Oui, différentes études ont démontré le pouvoir satiétogène des protéines.2

 

Prenons une étude de 2005, au cours de laquelle 19 personnes ont suivi un régime. Au cours des 2 premières semaines, les sujets ont suivi une alimentation classique suivant les apports suivants (en % d’énergie totale) : 15% de protéines, 35% de lipides et 50% de glucides. Les 2 semaines suivantes, la répartition des nutriments évoluaient : 30% de protéines, 20% de lipides, 50% de glucides. Les 19 personnes étaient cependant scindées en deux groupes :

  • Le groupe A consommait toujours autant d’énergie au total que durant les 2 premières semaines, soit environ 2000kcal ;
  • Le groupe B consommait ce qu’il souhaitait jusqu’à satiété (alimentation ad libitum).

Nous pourrions alors imaginer que le groupe B allait consommer plus de calories que le groupe A. Et c’est pourtant l’exact inverse qu’il s’est produit : naturellement, le groupe B a consommé en moyenne 441kcal de moins, soit une réduction des apports énergétiques de plus de 22%. Ceci a généré une perte de poids de 4,9kg sans éprouver de faim durant la journée ou à la fin des repas.8 9

 

Ensuite nous avons parlé de thermogénèse. Qu’est-ce que c’est, et en quoi l’augmenter aide à la gestion du poids ?

La thermogénèse correspond à la production de chaleur par notre corps pour nous maintenir à une certaines température. Pour ce faire, l’organisme transforme de l’énergie en chaleur. La thermogénèse consomme donc de l’énergie.

 

Certains nutriments augmentent naturellement la thermogénèse, notamment les protéines : leur impact sur la thermogénèse est 2 à 3 fois supérieur à celui des glucides, et jusqu’à 10 fois supérieur à celui des lipides.6 10 Nous considérons souvent qu’1g de protéines apporte 4kcal à l’organisme (17kJ), mais si l’on soustrait à cela la consommation énergétique qu’elles génèrent par thermogénèse, il serait plus exact de dire qu’1g de protéines apporte seulement 3,1kcal (13kJ). En suivant le même raisonnement pour les glucides, correspondant eux aussi à 4kcal/g, ceux-ci représenteraient plutôt 3,7kcal/g (15,3kJ).2

 

Et concernant le gain de masse musculaire, en quoi est-ce intéressant pour perdre du gras ou maintenir son poids ?

Les dépenses énergétiques d’un adulte standard dépendent globalement de trois paramètres :2

  • Le métabolisme de base, c’est-à-dire la quantité d’énergie consommée par notre organisme pour simplement fonctionner
  • La thermogénèse
  • L’activité physique

 

Il est courant de croire qu’il n’est possible d’agir que sur l’activité physique, alors qu’en réalité nous pouvons agir sur les trois paramètres. Même sur le métabolisme de base. En effet les muscles consomment de l’énergie même au repos. Étant donné qu’il est possible d’augmenter sa masse musculaire, il est donc possible d’augmenter son métabolisme de base.

 

Ainsi, prenons deux sujets identiques en tous points si ce n’est que l’un a 10kg de muscles de plus que l’autre. La dépense énergétique de base de ce dernier serait plus élevée d’en moyenne 100kcal/j. Cette quantité d’énergie peut paraître minime, mais admettons qu’un individu consomme chaque jour 100kcal de trop, sur une année cela peut représenter jusqu’à 4,7kg de graisse prise.7

 

Quels sont donc les apports protéiques recommandés pour profiter de ces bienfaits ?

La majorité des études ayant démontré ces bienfaits ont été réalisées sur des apports protéiques deux fois supérieures au besoin minimal. Ce dernier correspond pour rappel à environ 12% des apports énergétiques totaux, soit 0,8g/kg/j. La quantité utilisée était donc de 1,5 à 1,6g/kg/j en moyenne.

 

A titre d’exemple, une étude menée sur 65 sujets en surpoids a comparé l’effet d’une diète classique face à une alimentation deux fois plus riche en protéines mais comprenant la même quantité d’énergie (réduisant donc la quantité de glucides pour compenser). Les régimes étaient hypocaloriques afin de favoriser la perte de poids. Après 6 mois, les sujets ayant suivi le régime riche en protéines avaient perdu en moyenne presque deux fois plus de poids (-8,9kg) que les sujets ayant suivi un régime plus classique (-5,1kg). Le groupe contrôle n’a quant à lui connu aucun changement significatif.2 11

 

Néanmoins, pour les individus en surpoids (IMC > 25 kg/m²), il est préférable de raisonner autrement qu’en g/kg de poids corporel afin d’établir les quantités de protéines à consommer chaque jour. Ainsi, en 2015, l’EFSA a émis une recommandation d’environ 105g de protéines par jour pour un adulte en surpoids.12

 

Quelles protéines faut-il alors consommer ?

Toutes les protéines n’affectent pas la satiété, la thermogénèse ou l’augmentation de la masse musculaire de la même façon. Cette question fera ainsi l’objet de notre prochain article, où nous verrons en particulier en quoi les protéines laitières sont particulièrement intéressantes pour la gestion du poids.

 

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

Auteurs : Rémi Maleterre & Audrey Boulier.

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[1] « Obesity and overweight». World Health Organization. WHO. February 16, 2018  [consulted: july 09, 2019]. https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/obesity-and-overweight

[2] D. Paddon-Jones, E. Westman, R.D. Mattes, R.R. Wolfe, A. Astrup, M. Westerterp-Plantenga (2008). Protein, weight management, and satiety. The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 87, Issue 5, May 2008, Pages 1558S–1561S. Pub May 01, 2008. https://doi.org/10.1093/ajcn/87.5.1558S

[3] Soenen S., Westerterp-Plantenga, Margriet S. (2008). Proteins and satiety: implications for weight management. Clinical Nutrition and Metabolic Care. Vol 11:6, 747-751. Pub November 2008. https://doi.org/10.1097/MCO.0b013e328311a8c4

[4] Noakes M. (2008). The role of protein in weight management. Asia Pacific Journal of Clinical Nutrition. 17:S1, 169-171. Pub January 2008. https://doi.org/10.6133/apjcn.2008.17.s1.41

[5] Nuttall F.Q. (2015). Body Mass Index. Nutr Today, 50(3):117-128. Epub April 07, 2015. https://doi.org/10.1097/NT.0000000000000092

[6] L. Tappy (1996). Thermic effect of food and sympathetis nervous system activity in humans. Reprod Nutr Dev. 36(4):391-7. Pub 1996.

[7] R.R. Wolfe (2006). The underappreciated role of muscle in health and disease. Am J Clin Nutr. 84(3):475-482. https://doi.org/10.1093/ajcn/84.3.475

[8] A. Astrup (2005) The satiating power of protein – a key to obesity prevention? Am J Clin Nutr. 82(1):1-2. Pub July 2005. https://doi.org/10.1093/ajcn.82.1.1

[9] D.S. Weigle, P.A. Breen, C.C. Matthys, H.S. Callahan, K.E. Meeuws, V.R. Burden, J.Q. Purnell (2005) A high-protein diet induces sustained reductions in appetite, ad libitum caloric intake, and body weight despite compensatory changes in diurnal plasma leptin and ghrelin concentrations. Am J Clin Nutr. 82:41– 8. Pub July 2005. https://doi.org/10.1093/ajcn.82.1.41

[10] Halton T.L. (2004). The effects of high protein diets on thermogenesis, satiety and weight loss : a critical review. Journal of American College of Nutrition, 23(5), 373-385. https://doi.org/10.1080/07315724.2004.10719381

[11] A.R. Skov, S. Toubro, B. Ronn, L. Holm, A. Astrup (1999). Randomized trial on protein vs carbohydrate in ad libitum fat reduced diet for the treatment of obesity. Int J Obes Relat Metab Disord 1999;23:528 –36. Pub May 1999.

[12] EFSA (European Food Safety Authority). Scientific Opinion on the essential composition of total diet replacements for weight control. EFSA Journal 2015;13(1):3957.

En quoi les protéines laitières présentent-elles un intérêt particulier pour la gestion du poids ?

 

Comme nous l’avons vu dans l’article intitulé « En quoi les protéines peuvent présenter un intérêt dans la gestion du poids ? », l’OMS alerte les populations en ce qui concerne les données relatives à l’obésité : plus de 2 milliards de personnes sont en surpoids dans le monde. Et ce chiffre ne cesse de grossir d’année en année.1

 

Nous insistions alors sur l’intérêt que peuvent représenter les protéines pour perdre du poids. Mais parmi toutes les sources de protéines que nous avons à notre disposition, toutes n’apportent pas les mêmes bénéfices. Et les protéines laitières présentent notamment certaines caractéristiques qui les rendent particulièrement intéressante dans ce domaine.

 

En quoi les protéines laitières constituent des protéines intéressantes pour la gestion du poids ?

Ces protéines sont intéressantes pour la perte de poids pour différentes raisons.

 

D’une part, les protéines de manière générale présentent un intérêt fort pour la gestion du poids. Elles ont en effet satiétogène à forte concentration, et elles stimulent la thermogénèse ainsi que l’augmentation de la masse musculaire.2 Tous ces éléments sont valables pour toutes les protéines, à des niveaux différents. Ceci a notamment été décrit plus en détails dans l’article « en quoi les protéines peuvent présenter un intérêt dans la gestion du poids ? ».

 

D’autre part, il existe deux types de protéines laitières : les protéines solubles (whey) et les caséines micellaires. Ces dernières constituent une source importante de calcium dont l’efficacité a été prouvée pour stimuler la perte de poids.3 4

 

L’efficacité du calcium pour stimuler la perte de poids a-t-elle vraiment été prouvée ?

Oui, de nombreuses études le démontrent. Prenons par exemple une étude de 2019 au cours de laquelle des sujets en surpoids  (IMC > 25kg/m²) ont suivi un régime hypocalorique avec une activité physique modérée. Ils ont par ailleurs été divisés en trois groupes:5

  • Le groupe C constituait le groupe contrôle ;
  • Le groupe S a suivi une supplémentation en calcium (1500mg) et vitamine D (10µg) ;
  • Le groupe D consommait 4 à 5 produits laitiers par jour (pour atteindre environ les mêmes quantités de calcium et vitamine D que le groupe S).

Les résultats concernant la perte de poids sont donnés sur la figure n°1. Le groupe D est celui qui a présenté, significativement, les meilleurs résultats à propos de la diminution des tours de taille, hanche et abdomen. Cependant, en ce qui concerne la diminution du poids, la différence peut sembler moins frappante. Ceci est dû au fait que les groupes C et S n’ont pas perdu que de la masse graisseuse : après 6 mois, le groupe C a perdu 2,1kg de masse maigre, 1,7kg pour le groupe S, et seulement 1,0kg pour le groupe D. Les produits laitiers, sources de calcium, vitamines D et de protéines (whey et caséines micellaires) ont permis un meilleur maintien de la masse musculaire et une perte de gras plus efficace.5

Figure n°1 : Pourcentage de changement concernant le poids (kg), l’IMC (kg/m²), le tour de taille (cm), de hanche (cm) et de l’abdomen (cm) après 6 mois de suivi du régime.5

C : groupe contrôle (n=30) / S : groupe supplément (n=37) / D : groupe produits laitiers (n=30)

 

En quoi le calcium permet-il de stimuler la perte de poids ?

Pour comprendre cela, il faut détailler certains points du métabolisme du calcium.

 

Le calcium joue un rôle important au sein des cellules adipeuses (qui stockent la masse graisseuse). Il a ainsi été démontré qu’une augmentation de la concentration en calcium au sein de ces cellules aurait pour effet d’augmenter l’accumulation de lipides (lipogenèse) et d’inhiber la dégradation de ceux-ci (lipolyse). Cette concentration en calcium dans les cellules est régulée par l’hormone parathyroïde et la forme active de la vitamine D (1,25-hydroxy vitamine D). Ceci est décrit sur la figure 2.2 6

 

L’activité de ces hormones peut être régulée par le calcium issu de notre alimentation. En effet, celui-ci aurait pour effet de réprimer l’action de ces hormones. Ceci aurait alors pour conséquence de réduire l’entrée du calcium dans les cellules adipeuses, et donc de réduire significativement l’accumulation de graisses et de stimuler au contraire la dégradation des lipides (figure 3).6 7

 

En d’autres termes, augmenter sa consommation de calcium permettrait de limiter le stockage tout en agissant comme un brûleur de graisses naturel. Une étude de 2003 a notamment démontré qu’une alimentation riche en calcium permettait en moyenne de multiplier la dégradation des graisses de 3 à 5 fois.6 7

Figure n°2 Effet d’une alimentation inférieure aux besoins en calcium sur le métabolisme des lipides.6 7

① Manque de calcium alimentaire dans le milieu extracellulaire

② Activation de l’hormone parathyroïde et de la forme active de la vitamine D (1,25-hydroxy vitamine D).

③ Stimulation de l’entrée du calcium dans les cellules adipeuses

④ Entrée du calcium dans les cellules adipeuses activant la synthèse des lipides et inhibant leur dégradation

 

Figure n° Effet d’une alimentation riche (supérieure ou égale aux besoins) en calcium sur le métabolisme des lipides.6 7

①  Calcium alimentaire présent en quantité dans le milieu extracellulaire

② Inhibition de l’hormone parathyroïde et de la forme active de la vitamine D (1,25-hydroxy vitamine D).

③ Inhibition de l’entrée du calcium dans les cellules adipeuses

④ Le manque de calcium dans les cellules adipeuses active la dégradation des lipides et inhibe leur synthèse

 

Le second avantage du calcium est qu’il permet de limiter naturellement l’absorption des graisses. Ce phénomène a notamment été démontré avec les caséines micellaires dans une étude de 2015. Au cours de celle-ci, des sujets en surpoids consommaient un repas riche en graisses ainsi qu’une portion de protéines. Il pouvait s’agir de caséines, de whey classique ou bien de whey enrichie en α-lactalbumine. Les analyses ont ainsi permis de mettre en évidence une diminution de l’absorption des graisses de 22% en moyenne avec les caséines.Une seconde étude de 2001 a également noté qu’une consommation de calcium de 900mg/j permettait de multiplier par 2 l’excrétion de lipides, et de réduire la quantité de cholestérol LDL (couramment appelé le « mauvais cholestérol ») de 15% après seulement 2 semaines de supplémentation.9

 

En plus de cela, le calcium permettrait, de la même façon que les protéines, d’augmenter la thermogénèse et donc d’augmenter les dépenses énergétiques.2 10

 

Les caséines micellaires sont-elles plus intéressantes qu’un complément alimentaire de calcium ?

Les micronutriments (vitamines et minéraux) présents directement dans un aliment sont généralement mieux assimilés par l’organisme que ceux apportés sous forme libre dans un complément alimentaire. Ainsi, le calcium des caséines micellaires sera globalement mieux absorbé.2 3 11

 

Par ailleurs, les caséines représentent une bonne source de calcium avec environ 2600 mg/kg12mais aussi une excellente source de protéines d’intérêt pour la gestion du poids. Il est préférable de combiner tous les éléments favorisant le maintien du poids plutôt que de considérer un élément seul, comme le calcium. Ceci a notamment pu être mis en évidence dans l’étude de 2019 citée précédemment.5

 

Et la whey ? Présente-t-elle un intérêt particulier ?

Oui, la whey est une protéine particulièrement intéressante en ce qui concerne les effets satiétogènes court-terme. En effet, en comparaison avec d’autres sources de protéines, la whey est particulièrement efficace pour augmenter rapidement le sentiment de rassasiement, permettant ainsi de réduire les prises alimentaires.13 14

 

Par ailleurs, certaines études ont observé une diminution de la glycémie postprandiale (concentration en glucose sanguin après un repas) lorsque la whey est consommée avant un repas riche en glucides. Ceci a notamment été démontré au cours d’une étude de 2010 durant de laquelle des sujets sains ont consommé différentes quantités de whey avant un repas (de 10 à 40g). A la suite de celui-ci, la glycémie a été mesurée. Ainsi, les auteurs ont remarqué que plus les sujets consommaient de whey avant le repas, plus la glycémie était faible (effet maximal pour 40g de whey).15 Ceci peut être particulièrement intéressant pour les personnes ayant du mal à réguler leur prise alimentaire ou bien les sujets en surpoids cherchant à diminuer leur consommation énergétique.

 

Ainsi, les caséines micellaires ou, dans certaines mesures, la whey, peuvent représenter des protéines d’intérêt majeur pour la gestion du poids.

 

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

Auteurs : Rémi Maleterre & Audrey Boulier.

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[1] « Obesity and overweight». World Health Organization. WHO. February 16, 2018  [consulted: july 09, 2019]. https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/obesity-and-overweight

[2] D. Paddon-Jones, E. Westman, R.D. Mattes, R.R. Wolfe, A. Astrup, M. Westerterp-Plantenga (2008). Protein, weight management, and satiety. The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 87, Issue 5, May 2008, Pages 1558S–1561S. Pub May 01, 2008. https://doi.org/10.1093/ajcn/87.5.1558S

[3] S. Schrager (2005). Dietary Calcium intake and obesity. J Am Board Fam Pract. 18(3):205-10. Pub May 2005.

[4] M. Van Loan (2009). The role of dairy foods and dietary calcium in weight management. Journal of the American College of Nutrition. 28:supp1, 120S-129S. Epub June 14, 2013. https://doi.org/10.1080/07315724.2009.10719805

[5] J.Z. Ilich, O.J. Kelly, P.Y. Liu, H. Shin, Y. Kim, Y. Chi, K. Wickrama, I. Colic-Baric (2019). Role of Calcium and low-fat dairy foods in weight-loss outcomes revisited: results from the randomized trial of effects on bone and body composition / obese postmenopausal women. Nutrients 2019, 11(5), 1157. Epub May 23, 2019. https://doi.org/10.3390/nu11051157

[6] M.B. Zemel (2003) Mechanisms of dairy modulation of adiposity. J Nutr 2003;133:252S–6S. Pub January 2003. https://doi.org/10.1093/jn/133.1.252S

[7] M.B. Zemel (2002). Regulation of adiposity and obesity risk by dietary calcium: mechanisms and implications. J Am Coll Nutr 2002;21:146S–51S. Pub April 2002.

[8] F. Mariotti, M. Valette, C. Lopez,  H. Fouillet, M.H. Famelart, V. Mathé, G. Airinei, R. Benamouziq, C. Gaudichon, D. Tomé, D. Tsikas, J.F. Huneau (2015) Casein compared with whey proteins affects the organization of dietary fat during digestion and attenuates the postprandial triglyceride response to a mixed high-fat meal in healthy, overweight men. J Nutr 145, 2657–2664. Pub December 2015. https://doi.org/10.3945jn.115.216812

[9] Y. Shahkalili, C. Murset, I. Meirim, E. Duruz, S. Guinchard, C. Cavadini, K. Acheson (2001) Calcium supplementation of chocolate: effect on cocoa butter digestibility and blood lipids in humans. Am J Clin Nutr 2001;73:246 –52. Pub February 2001. https://doi.org/10.1093/ajcn/73.2.246

[10] H. Shi, A.W. Norman, W.H. Okamura, M.B. Zemel (2001). 1alpha25-Dihydroxyvitamin D3 inhibits uncoupling protein 2 expression in human adipocytes. FASEB J 2002;16:1808 –10. Pub December 2001. https://doi.org/10.1096/fj.01-0584fje

[11] M. Zemel, W. Thompson, A. Milstead, K. Morris, P. Campbell (2004). Calcium and dairy acceleration of weight and fat loss during energy restriction in obese adults. Obes Res 2004;12:582–90. Pub April 2004. https://doi.org/10.1038/oby.2004.67

[12] Ingredia. Prodiet 87 B Fluid – Nutrition facts . December 11, 2015.

[13] B.L. Luhovyy, T. Akhavan, G.H. Anderson. (2007). Whey proteins in the regulation of food intake and satiety. Journal of the American College of Nutrition, Vol 26, Issue 6, p704S-712S. Epub June 14, 2013. https://doi.org/10.1080/07315724.2007.10719651

[14] S. Pal, S. Radavelli-Bagatini, M. Hagger, V. Ellis. (2014). Comparative effects of whey and casein proteins on satiety in overweight and obese individuals: a randomized controlled trial. European Journal of Clinical Nutrition. 68, 980-980. Epub May 07, 2014. https://doi.org/10.1038/ecjn.2014.84

[15] T. Akhavan, .L. Luhovyy, P.H. Brown, C.E. Cho, G.H. Anderson (2010). Effect of premeal consumption of whey protein and its hydrolysate on food intake and postmeal glycemia and insulin responses in young adults. The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 91, Issue 4, April 2012, 966-975. Epub April 4, 201. https://doi.org/10.3945/acjn.2009.28406

 

Comment lutter contre la dénutrition en milieu hospitalier ?

La dénutrition touche plus de 50% des patients atteints d’un cancer ou de la maladie d’Alzheimer en France. Elle peut malheureusement s’aggraver avec la prise en charge thérapeutique. Ceci a pour conséquence d’augmenter la morbidité (c’est-à-dire amplifier la maladie) et la mortalité.

Ces statistiques restent inchangées depuis 30 ans car l’évaluation de l’état nutritionnel du patient est rarement effectuée. Afin de s’assurer de combler ces carences nutritionnels en milieu hospitalier, il est important de pouvoir proposer des suppléments nutritionnels adéquats.1 2


Qu’est-ce que la dénutrition ?

La dénutrition correspond à un déséquilibre entre les apports nutritionnels et les besoins de l’organisme. Ceci peut alors avoir des conséquences importantes, comme le dysfonctionnement de certains organes ou encore la perte de certains tissus et notamment des muscles. Le premier symptôme alarmant est alors l’amaigrissement.2 3

Lorsque la dénutrition devient trop importante, on assiste alors à une cachexie : il s’agit d’un affaiblissement profond de l’organisme caractérisé par une perte importante de masse musculaire, un système immunitaire déficient, et une diminution des capacités cognitives et physiques.4


Comment se fait-il que le nombre de patients dénutris soit aussi élevé ?

Plusieurs éléments peuvent expliquer la dénutrition importante chez les patients, en particulier chez ceux atteints d’un cancer.

D’une part, il n’est pas rare que les patients atteints d’un cancer ne se nourrissent pas suffisamment. En conséquence, les apports sont inférieurs aux besoins de l’organisme. La cause à cela peut être multiple. En effet la maladie ou les traitements peuvent provoquer des dérèglements hormonaux affectant les signaux de la faim, ou avoir un impact psychologique important sur le patient qui pourrait alors perdre en appétit.5

D’autre part, près d’un tiers des cancers touchent des organes liés à la digestion (colon et rectum, foie, pancréas, …) et à l’élimination (système rénal, vessie). Ceci peut alors provoquer un mauvais fonctionnement du système digestif et donc la malabsorption ou la mauvaise utilisation de certains nutriments.3 6

Enfin, dans le cas d’un cancer, la tumeur consomme beaucoup d’énergie au détriment de l’intégrité de l’organisme. Il est donc indispensable que le patient consomme suffisamment d’énergie et de nutriments essentiels afin de ne pas accroître les déficits et les carencesA.4 7


Quelles sont alors les carences et les déficits les plus courants chez ces patients ?

La première carence qui pourra laisser apparaître des effets secondaires visibles est le manque de protéines. Le besoin en protéines est d’environ 0,8g/kg de poids corporel par jour.8 9

En effet, la carence (ou le déficit) protéique est existante dans le cas où l’individu ne consomme pas suffisamment de protéines pour couvrir ses besoins (donc moins de 0,8g/kg/j) ou lorsqu’un acide aminé essentielB est déficitaire.  C’est pourquoi les personnes en milieu hospitalier, qui consomment moins d’aliments et/ou les assimilent moins bien, sont très exposés au manque protéique.10

Le déficit d’un ou plusieurs acides aminés essentiels est amplifié dans le cas où l’individu ne consommerait pas suffisamment de protéines de bonne qualité et que les sources ne seraient pas convenablement variées. Pour en savoir plus concernant la définition de la qualité d’une protéine, consultez notre article « Comment définir la qualité d’une protéine ».

Pour synthétiser du muscle, notre corps a besoin de l’ensemble des acides aminés essentiels. Cette synthèse sera alors proportionnelle aux apports nutritionnels de l’acide aminé le plus déficitaire appelé acide aminé limitant. En d’autres termes, si pour l’acide aminé limitant les besoins sont seulement couverts à 30%, alors l’anabolismeC n’atteindra que 30% de son potentiel. Comme l’indique la figure n°1, un déficit d’un unique acide aminé essentiel suffit ainsi pour déséquilibrer la balance protéique.11

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Figure n°1 : Effet du manque d’un acide aminé essentiel sur la synthèse protéique de l’organisme.9 

 

Un déséquilibre chronique des apports protéiques peut entraîner une perte progressive de la masse musculaire accompagnée d’une diminution de la force physique.1 2 4 Mais ce n’est pas le seul risque de la diminution de la masse musculaire. En effet, ceci entraîne également une diminution progressive des fonctions du système immunitaires car ce dernier a besoin d’acides aminés pour fonctionner correctement. Cela entraîne alors une augmentation de la morbidité et du risque d’infection grave, et donc de la mortalité (figure 2).12 13

Ainsi, une nutrition adéquate et surtout un apport suffisant en protéine est vital pour ces patients.

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Figure n°2 : Impact de la diminution de la masse musculaire sur le patient malade.12 13  

 

Ne faudrait-il pas mieux consommer davantage de protéines afin de s’assurer de ne manquer d’aucun acide aminé ?

En effet, nous considérons souvent la valeur de 0,8g de protéines par kg de poids corporel par jour. Cependant, pour un patient souffrant d’une maladie comme un cancer, il est recommandé de consommer davantage de protéines. Avec les connaissances scientifiques actuelles, il a été montré qu’une consommation d’au moins 1,2 à 1,6g/kg/j de protéines de haute qualité semblait représenter l’apport idéal pour assurer une santé optimale chez l’adulte malade.2 8 14

Par ailleurs, une étude clinique de 2009 a cherché à évaluer le lien entre la nutrition et la diminution de la mortalité chez des patients gravement malades. Ainsi, il a été démontré qu’une augmentation des apports énergétique d’en moyenne 1034kcal avec 47g de protéines en plus chaque jour permettait de diminuer significativement le risque de mortalité chez les patients dénutris ou en situation d’amaigrissement (figure 3).15

apports énergétiques, mortalité, IMC,

Figure n°3 : Relation entre l’augmentation des apports énergétiques journaliers (dont 18% de protéines) et la mortalité sur 60 jours en fonction de l’IMC (Indice de Masse Corporel).15 

 

De plus, d’autres études ont montré une forte corrélation entre l’augmentation de la consommation de protéines (> 1,2g/kg/j) et l’amélioration de l’état de santé chez les patients malades, s’accompagnant donc d’une réduction et de la mortalité. 7 13 16


Quelle peut être la solution pour assurer convenablement les besoins nutritionnels de ces patients ?

Il existe deux solutions pour mieux couvrir les besoins nutritionnels de ces patients.

La première est simplement d’enrichir l’alimentation. Le but est alors d’augmenter les apports énergétiques et protéiques sans pour autant trop augmenter le volume de la ration. Pour ce faire, différents produits peuvent être utilisés, tel que la poudre de lait (entier, caséines ou whey), le lait concentré entier, le fromage râpé, les œufs, le beurre de cacahuète, la crème fraîche l’huile et le beurre. Ces aliments représentent soit une charge calorique élevée, notamment dans le cas des aliments gras, soit un concentré de nutriments essentiels, surtout dans le cas des œufs et produits issus du lait.17 

Malheureusement, il n’est pas rare que l’enrichissement de l’alimentation ne suffise pas à couvrir les besoins du patient, notamment chez les sujets plus âgés.18 Il est alors possible d’envisager une complémentation nutritionnelle orale. On apporte alors des compléments nutritionnels riches en calories et surtout en protéines et micronutriments (vitamines et minéraux) dans l’objectif de lutter contre la malnutrition. Ces produits sont faciles et rapides à assimiler tout en étant adaptés aux goûts du malade : boisson, crème dessert, potage, etc… La Haute Autorité de Santé recommande la prescription de produits hyperénergétiques et/ou hyperprotéinés pour atteindre un apport alimentaire supplémentaire de 400kcal/j et/ou de 30g/j de protéines, le plus souvent avec 2 produits par jour.19 20


Quel type de protéines contiennent ces compléments nutritionnels oraux ?

Ces produits contiennent souvent des caséines micellaires, car ce sont des protéines complètes pouvant répondre aux besoins des personnes dénutris. De plus, elles sont idéales pour la formulation de boissons ou crèmes desserts car elles sont résistantes aux traitements thermiques et permettent de conserver la texture souhaitée au produit.21

 

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

Auteurs : Rémi Maleterre & Audrey Boulier.

 

*A [Déficit / Carence] : Un déficit en un nutriment correspond à un apport inférieur au besoin minimal de l’organisme, mais ce manque reste léger et n’a donc pas de conséquences visibles. Alors que dans le cas d’une carence il s’agit d’un manque important d’une molécule à tel point que des effets secondaires surviennent.

*B [Acide aminé essentiel] : Acide aminé que l’organisme n’est pas capable de synthétiser et qu’il est indispensable d’apporter par l’alimentation

*C [Anabolisme] : Synthèse des protéines musculaires.

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[1] Benoist, A. Brouquet (2015). Dépistage de la dénutriton. Nutritional assessment and screening for malnutrition. Journal de Chirurgie Viscérale, 152(1):3-7. Pub February 2015. https://doi.org/10.1016/S1878-786X(15)30002-4

[2] SFNEP (Société Francophone Nutrition Clinique et Métabolisme). « Nutrition chez le patient adulte atteint de cancer ». Recommandations professionnelles de la SFNEP [présentation de novembre 2012]

[3] P. Shetty (2006). Malnutrition and undernutrition. Medicine, 34(12):524-529. Pub December 2006. https://doi.org/10.1053/j.mpmed.2006.09.014

[4] J.M. Argilés (2005). Cancer-associated malnutrition. Eur J Oncol Nurs. 9(2):S39-50. https://doi.org/10.1016/j.ejon.2005.09.006

[5] Cancer Treatment Centers of America. “Malnutrition” [online] https://www.cancercenter.com/integrative-care/malnutrition. Last accessed September 3, 2019.

[6] American Cancer Society: Cancer Facts and Figures 2019. Atlanta, Ga: American Cancer Society, 2019 [online]. https://www.cancer.org/content/dam/cancer-org/research/cancer-facts-and-statistics/annual-cancer-facts-and-figures/2019/cancer-facts-and-figures-2019.pdf. Last accessed September 3, 2019.

[7] H.F.R. da Cunha, E.E.M. da Rocha, M. Hissa (2013). Protein requirements, morbidity and mortality in critically ill patients: fundamentals and applications. Rev Bras Ter Intensiva, 25(1):49-55. Pub January 2013. https://doi.org/10.1590/S0103-507X2013000100010

[8] Poortmans, J.R., Carpentier, A., Pereira-Lancha, L.O., & Lancha Jr., A. (2012). Protein turnover, amino acid requirements and recommendations for athletes and active populations. Brazilian Journal of Medical and Biological Research, 45(10), 875-890. Epub June 06, 2012.https://dx.doi.org/10.1590/S0100-879X2012007500096

[9] Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). (2019) Les protéines : définition, rôle dans l’organisme, sources alimentaires. https://www.anses.fr/fr/content/les-prot%C3%A9ines

[10] D.W. Nixon, S.B. Heymsfield, A.E. Cohen, M.H. Kutner, J. Ansley, D.H. Lawson, D. Rudman (1980). Protein-calorie undernutrition in hospitalized cancer patients. The American Journal of Medicine, 86(5): 683-690. Pub May 1980. https://doi.org/10.1016/0002-9343(80)90254-5

[11] M.F. Holick (2003). Vitamin D: a millennium perspective.  J Cell Biochem. 1;88(2):296-307. Pub February 1, 2003. https://doi.org/10.1002/jcb.10338

[12] D.W. Chang, L. DeSanti, R.H. Demling (1998). Anticatabolic and anabolic strategies in critical illness: a review of current treatment modalities. Shock, 10(3):155-60. Pub September 1998.

[13] Frebesenius Kabi. « The Role of Protein in critically ill patients » [online]. https://clinicalnutrition.com.ar/en/the-role-of-protein-in-critically-ill-patients/. Last accessed September 6, 2019.

[14] S.M. Philips, S. Chevalier, H.J. Leidy (2016). Protein « requirements » beyond the RDA : implications for optimizing health. Adv. Physiol. Nutr. Metab. 41(5): 565-572. Epub February 9, 2016. https://doi.org/10.1139/apnm-2015-0550

[15] C. Alberda, L. Gramlich, N. Jones, K. Jeejeebhoy, A.G. Day, R. Dhaliwal (2009). The relationship between nutritional intake and clinical outcomes in critically ill patients: results of international multicenter observational study. Intensive Care Medicine, 35(10):1728-1737. Pub July 02, 2009. https://doi.org/10.1007/s00134-009-1567-4

[16] P.J.M Weijs, S.N. Stapel, S.D.W. de Groot, R.H. Driessen, E. de Jong, A.R.J. Girbes, R.J.M. Strack van Schijndel, A. Beishuizen (2011). Optimal Protein and Energy Nutrition decreases mortality in mechanically ventilated, critically ill patients. Journal of Parenteral and Enteral Nutrition, 36(1):60-68. Pub December 13, 2011. https://doi.org/10.1177/0148607111415109

[17] B. Dorner (2009). Fortify to enhance nutritional value. Today’s Dietitian, 11(7):20. Pub July 2009. https://www.todaysdietitian.com/newarchives/062909p20.shtml

[18] C. Gaillard, E. Alix, Y. Boirie, G. Berrut, P. Ritz (2008). Are elderly hospitalized patients getting enough protein? Journal of the American Geriatrics Society. 56(6):1045-1049. Pub June 02, 2008. https://doi.org/10.1111/j.1532-54152008.01721

[19] I. Bourdel-Marchasson, M. Barateau, V. Rondeau, L. Dequae-Merchadou, N. Salles-Montaudon, J.P. Emeriau, G. Manciet, J.F. Dartiques (2000). A multi-center trial of the effects of oral nutritional supplementation in critically ill older inpatients. Nutrition, 16(1):1-5. Pub January 2000. https://doi.org/10.1016/s0899-9007(99)00227-0

[20] HAS (Haute Autorité de Santé). « Synthèse des recommandations professionnelles (2007) ». Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée. [online]. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/synthese_denutrition_personnes_agees.pdf. Last accessed September 4, 2019.

[21] Ingredia, Prodiet Fluid. The Innovative Micellar Casein dedicated to high protein beverages. [online] https://www.prodiet-fluid.com/. Last accessed September 4, 2019.

 

 

 

Le rôle des protéines dans la nutrition entérale

 

La nutrition entérale remplace la prise orale d’aliments et de boissons et qualifie le processus d’alimentation par sonde directement dans l’estomac. Il est également connu sous le nom d’alimentation par sonde.

 

Le tube est passé par le nez ou la bouche dans l’estomac comme solution d’alimentation à court terme et peut être utilisé par intermittence avec une alimentation orale. Pour les soins de longue durée aux patients, des tubes sont insérés dans l’estomac ou l’intestin grêle. La nutrition entérale ne peut être utilisée que lorsque l’intestin fonctionne normalement et peut absorber les nutriments.

 

Cette forme d’alimentation est un moyen rapide et efficace d’apporter des protéines et d’autres nutriments aux patients gravement malades, souffrant d’une maladie chronique ou souffrant de malnutrition ou encore de carence en protéines.

 

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Quand les protéines sont-elles utilisées en nutrition entérale ?

 

Les protéines liquides sont utilisées en nutrition entérale lorsqu’un patient est incapable de se nourrir par la bouche ou a besoin d’un supplément de protéines, de glucides, de lipides, d’eau et d’autres nutriments.

 

L’alimentation par sonde est préconisée pour plusieurs raisons, selon la situation. Cela inclut la détérioration musculaire chez les patients gravement malades. Cela peut aussi être un problème pour les patients qui souffrent durablement d’une maladie grave car les muscles peuvent mettre plusieurs années à se réparer, notamment si le patient n’est plus actif.

 

L’utilisation de protéines liquides dans la nutrition entérale peut aider à la réparation musculaire.

Les produits sont formulés en utilisant différents volumes de nutriments sources, qui peuvent être administrés en fonction des besoins du patient.

Les sources de protéines pour les produits de nutrition entérale comprennent les protéines de lait, les protéines de lactosérum, les caséines et les protéines de soja.

Des formules riches en protéines peuvent également être développées pour traiter des maladies et des situations médicales spécifiques, par exemple, des produits riches en protéines peuvent favoriser la cicatrisation des plaies.

 

 

Pourquoi les protéines sont-elles utilisées en nutrition entérale ?

 

Les protéines peuvent être délivrées au corps rapidement par le biais de la nutrition entérale. Cette mesure est particulièrement importante lorsque les patients sont en soins intensifs. Le corps a besoin de protéines pour se réparer et survivre, et ne peut donc pas fonctionner sans elles.

 

Avec l’alimentation par sonde, la quantité de protéines ingérées peut être contrôlée pour s’assurer que la bonne quantité est absorbée.

La nutrition entérale supplémentée en protéines est généralement mise en place dans les cas suivants :

  • Après des opérations sur le visage, le cou, la gorge, l’œsophage ou l’estomac,
  • Après des accidents vasculaires cérébraux ou d’autres troubles neurologiques provoquant une déglutition difficile voire impossible,
  • Après la radiothérapie à la gorge,
  • En cas de blocage au niveau de l’estomac.

 

 

 

Les produits à base de lactosérum et de protéines à base de caséine peuvent être utilisés pour nourrir par sonde les patients gravement malades. Le corps absorbe le lactosérum plus rapidement que la caséine. Parfois, les deux ingrédients sont combinés pour obtenir une composition nutritionnelle spécifique.

 

La caséine est bénéfique pour la restauration musculaire car elle est lentement absorbée et peut fonctionner en continu sur une longue période de récupération, notamment lorsqu’un patient a une mobilité limitée. La caséine est également une méthode d’administration de protéines de haute qualité dérivée du lait de vache et est considérée comme plus efficace que les protéines végétales.

 

Cependant, certaines études ont montré que la protéine de lactosérum était mieux à même de stimuler le processus initial de restauration musculaire. En effet, l’acide aminé : la leucine, est la substance qui déclenche le processus, et la protéine de lactosérum contient plus de leucine que de caséine.

 

Par conséquent, le lactosérum favorise la restauration musculaire et la caséine l’améliore encore plus.

De plus, les formules de protéines à base de caséine sont souvent utilisées lorsque la coagulation est nécessaire pour encourager le corps à retenir et absorber les nutriments.

Les protéines jouent un rôle essentiel dans la nutrition entérale, aux côtés d’autres ingrédients nécessaires pour fournir aux patients le bon équilibre de nutriments. Différentes formulations sont développées en fonction des besoins nutritionnels spécifiques des patients.

 

N’hésitez pas à nous contacter.

 

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Sources:

 

Burrin, D. G. (2004). Protéines et acides aminés en nutrition entérale. PubMed. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15090907/

 

https:\/\/dietitiansondemand.com\/enteral-nutrition-overview-formula-selection-considerations\/#author. (17 décembre 2020). Aperçu de la nutrition entérale + Considérations sur la sélection des formules. Diététiciens sur demande | Services de recrutement professionnel pour les postes contractuels et permanents. https://dietitiansondemand.com/enteral-nutrition-overview-formula-selection-considerations/

 

Reinhold, S. (25 août 2020) Administration de protéines dans la nutrition entérale intermittente et continue avec une formule riche en protéines chez les patients gravement malades – un protocole pour l’étude prospective randomisée contrôlée de preuve de concept Protein Bolus Nutrition (Pro BoNo). Essais. https://trialsjournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13063-020-04635-1

 

Savino, P. (1er février 2018). La connaissance des ingrédients constitutifs des formules de nutrition entérale peut faire une différence dans la réponse des patients à l’alimentation entérale. Société américaine de nutrition parentérale et entérale. https://aspenjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1177/0884533617724759

 

Van de Walle, M. G. S. (16 juin 2021). Qu’est-ce que la caséine et aide-t-elle à la croissance musculaire? Healthline. https://www.healthline.com/nutrition/what-is-casein#bottom-line

 

L’importance des produits riches en protéines et en calories dans la nutrition clinique et leur effet sur le cancer, les problèmes rénaux et le syndrome métabolique

 

Les protéines sont essentielles à une bonne santé. Le corps ne peut pas survivre sans protéines – elles favorisent la croissance ainsi que la réparation des tissus et des muscles, et peuvent aussi aider à renforcer le système immunitaire.

 

Cependant, lors de certaines maladies telles que le cancer, les maladies rénales et le syndrome métabolique 2, des protéines et des calories supplémentaires sont parfois nécessaires. Ces carences peuvent être dues à une perte d’appétit ou à une incapacité à absorber la quantité de protéines et de calories dont le corps a besoin. Lorsqu’une personne n’a pas envie de manger ou ne peut pas manger correctement, des protéines et des calories peuvent être fournies par des boissons et des crèmes desserts à base de protéines de lait, de caséine micellaire.

 

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L’intervention nutritionnelle est-elle utile chez les patients atteints de cancer ?

 

Les patients cancéreux, en particulier ceux qui subissent une chimiothérapie, ont tendance à perdre l’appétit, ce qui entraîne une perte d’énergie et de poids. Ce phénomène est connu comme une diminution de la QVLS (qualité de vie liée à la santé). Sans intervention nutritionnelle, le risque est d’arriver à un cercle vicieux car le corps doit être fort pour faire face aux effets de la chimiothérapie.

 

Pour étayer cette théorie, une étude de Sophie C. Regueme et al. réalisée en 20201, a étudié l’effet d’une intervention nutritionnelle sur 155 patients cancéreux plus âgés. Une diminution de l’activité au quotidien et une augmentation de la fatigue ont été observées en raison d’un faible apport en protéines. L’ajout de protéines supplémentaires dans l’alimentation a montré une nette amélioration de ces symptômes.

 

Les boissons et crèmes desserts nutritionnelles peuvent être idéales pour les patients suivant un traitement contre le cancer, car ils constituent une source pratique de protéines et de calories. Ils sont faciles à consommer entre les repas ou en remplacement. Attention, il est également important pour les patients atteints de cancer d’essayer de manger léger mais sainement lorsque cela est possible, afin de maintenir un bon équilibre nutritionnel.

 

 

Quels sont les effets des protéines alimentaires sur la fonction rénale ?

 

Un régime riche en protéines peut être un facteur contribuant à la maladie rénale chronique et il est recommandé d’opter pour un régime pauvre en protéines. En effet, trop de protéines peut entraîner la formation de déchets supplémentaires dans le sang et les reins peuvent ne pas être en mesure de les expulser.

 

Cependant, en dialyse rénale (lorsque le sang est nettoyé dans une machine parce que les reins ne fonctionnent pas correctement), les patients peuvent bénéficier d’un supplément de protéines. En effet, en plus de filtrer les déchets nocifs, la dialyse élimine également une substance appelée albumine. L’albumine est une forme de protéine qui constitue environ 60% du sang et transporte les vitamines, les minéraux, les nutriments et l’énergie dans l’ensemble du corps. Elle aide également le liquide à rester dans les vaisseaux sanguins.

 

Pendant la dialyse, les niveaux d’albumine chutent et ne font donc pas leur travail correctement. Par conséquent, ils doivent être augmentés, ce qui peut être fait grâce à des boissons riches en protéines.

 

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La supplémentation en protéines est-elle bénéfique pour les patients atteints du syndrome métabolique ?

 

Le syndrome métabolique est un groupe de conditions qui se produisent ensemble : le diabète, l’hypertension artérielle et l’obésité. Il affecte les vaisseaux sanguins et, s’il n’est pas traité, peut entraîner des maladies cardiovasculaires et des accidents vasculaires cérébraux. Selon le NHS (National Health Service), une personne sur trois de plus de 50 ans au Royaume-Uni souffre du syndrome métabolique.

 

Les protéines peuvent améliorer la résistance à l’insuline chimique du corps – une complication courante de l’obésité. Ce problème peut conduire au diabète de type 2, une maladie chronique. La plupart des personnes atteintes de diabète de type 2 doivent prendre des médicaments tout au long de leur vie pour gérer leur glycémie.

 

Le syndrome métabolique peut être prévenu ou aidé à l’aide d’un apport accru en protéines. Des études ont été menées pour montrer que les composants laitiers, tels que les protéines de lactosérum et la caséine, peuvent contribuer à réduire le risque de développer un syndrome métabolique. Les boissons et crèmes desserts riches en protéines à base de protéines de la gamme PRODIET® peuvent donc être bénéfiques pour les personnes atteintes du syndrome métabolique.

 

Les recherches menées montrent que les produits à haute teneur en protéines et en calories peuvent être bénéfiques pour les personnes atteintes de cancer, de dialyse rénale et de syndrome métabolique. En tant que protéine fonctionnelle et nutritionnelle de haute qualité, PRODIET® est un ingrédient idéal pour la fabrication de boissons et crèmes dessert nutritionnelles, pouvant compléter les besoins alimentaires.

 

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Sources:

 

[1] Sophie C. Regueme et al., 2020 Apport en protéines, perte de poids, intervention diététique et détérioration de la qualité de vie chez les patients âgés pendant la chimiothérapie en traitement du cancer https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32435967/

 

[2]https://www.nhs.uk/conditions/metabolic-syndrome/

 

https://www.cancerresearchuk.org/about-cancer/coping/physically/diet-problems/managing/putting-on-weight/boosting-energy?_gl=1*bq95ht*_ga*MTUzMjEwMzgzNC4xNjI1NTU4ODE4*_ga_58736Z2GNN*MTYyNTU1ODgxNy4xLjEuMTYyNTU1ODgzOS4zOA..&_ga=2.232667289.78946900.1625558818-1532103834.1625558818

 

[3]https://www.cancerresearchuk.org/about-cancer/coping/physically/diet-problems/managing/putting-on-weight/boosting-energy?_gl=1*bq95ht*_ga*MTUzMjEwMzgzNC4xNjI1NTU4ODE4*_ga_58736Z2GNN*MTYyNTU1ODgxNy4xLjEuMTYyNTU1ODgzOS4zOA..&_ga=2.232667289.78946900.1625558818-1532103834.1625558818

 

[4]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5962279/#:~:text=High%20protein%20intake%20may%20lead,for%20the%20management%20of%20CKD.

 

[5] Gang Jee Ko et al., 2017 Apport en protéines alimentaires et maladie rénale chronique https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5962279/#:~:text=High%20protein%20intake%20may%20lead,for%20the%20management%20of%20CKD

 

L’importance des produits hyperprotéinés / hypercaloriques dans la nutrition clinique

 

Un bon apport en protéines et calories est essentiel pour une bonne santé. Cependant, certaines personnes souffrant de problèmes gastriques affectant l’estomac et les intestins ont du mal à obtenir, par une alimentation normale, la quantité de protéines et de calories dont leur corps a besoin.

 

Les produits enrichis en protéines et calories peuvent faciliter la digestion et aider à garantir l’absorption par le corps de suffisamment de ces minéraux pour fonctionner sainement.

 

 

Qu’est-ce que la nutrition clinique?

 

La nutrition clinique est le terme médical utilisé pour conseiller les patients sur la manière de s’alimenter correctement pour maximiser leur santé, surtout s’ils souffrent de maladies chroniques. Les troubles gastro-intestinaux sont un problème très fréquent qui peut être traité avec une gestion prudente des apports nutritionnels, et ils sont liés à l’incapacité de l’organisme à traiter certaines substances.

 

Selon une étude menée par l’Université de Göteborg, 4 adultes sur 10 dans le monde souffrent d’un trouble gastrique. La nutrition clinique est un moyen efficace de prévenir et de gérer ces troubles par la consommation de protéines ou de calories supplémentaires, en fonction des besoins.

 

 

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Quelles sont les affections gastro-entéropathiques les plus courantes?

 

Les problèmes du tractus gastro-intestinal peuvent se présenter dans diverses conditions, notamment :

 

  • l’indigestion
  • des brûlures d’estomac
  • des reflux d’acide
  • des épisodes de constipation
  • des ballonnements de l’estomac
  • le syndrome du côlon irritable (SCI).

 

Ces symptômes peuvent survenir à tout moment de la vie d’une personne et des conseils nutritionnels cliniques adaptés peuvent aider à soulager puis à traiter ces problèmes.

 

Ces troubles peuvent être le résultat d’un mode de vie trop rempli et stressant où parfois il est difficile de trouver le temps de manger un repas sain et régulier.

 

Les symptômes sont également souvent liés à une mauvaise digestion, essentielle pour que le corps absorbe les nutriments fournis par les aliments et les boissons, notamment les protéines et les calories.

 

 

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Quels sont les bénéfices des produits hyperprotéinés / hypercaloriques sur les troubles gastro-intestinaux ?

 

Alors que de nombreuses personnes doivent suivre un régime riche en protéines ou calories pour assurer un apport adéquat, il peut être difficile de digérer certains aliments, ce qui peut entraîner les problèmes indiqués ci-dessus.

 

Le corps a besoin de digérer les protéines sous la forme naturelle d’aliments tels que les œufs, la viande maigre, le poisson, les fruits de mer et les produits laitiers. Les suppléments de protéines ou les aliments et boissons à base de protéines ajoutées font par ailleurs office d’alternative intéressante. La protéine se transforme en acides aminés qui sont absorbés dans le sang par les intestins et transportés dans tout le corps.

 

L’acide gastrique favorise les enzymes dans le corps dont la mission est de décomposer les protéines avant qu’elles ne soient absorbées. Nous ne pouvons pas absorber les protéines simplement en mangeant des aliments riches en protéines – le processus de dégradation est essentiel.

 

Cependant, certaines personnes n’ont pas les bonnes enzymes pour transformer les protéines dans certains aliments. Ce trouble est particulièrement fréquent chez les personnes âgées car, avec le vieillissement, l’estomac produit moins d’enzymes.

 

Si le corps ne peut pas tolérer certains aliments, il peut être impossible d’obtenir le bon apport nutritionnel.

 

Les produits enrichis en protéines tels que les desserts et les boissons prêtes à boire contenant des protéines ou des calories supplémentaires peuvent être le moyen idéal pour obtenir l’apport correct de ces nutriments sans toutefois déranger l’estomac.

 

Ces aliments et boissons sont également bénéfiques pour les personnes souffrant de problèmes gastriques. Ils sont pratiques et faciles à consommer pendant la journée de travail ou après l’exercice, et constituent donc une alternative appropriée au saut de repas.

 

Autre avantage des aliments riches en protéines : ils sont satétiants plus longtemps, indiquant que le bon nombre de calories a été consommé. Cela aide à prévenir l’envie de grignoter des aliments malsains que le corps peut ne pas être en mesure de tolérer.

 

Les produits enrichis en protéines et calories sont également bénéfiques pour les personnes âgées qui ont du mal à manger des repas copieux. En vieillissant, notre taux métabolique change et l’appétit diminue bien souvent. Cette perte d’appétit peut être due à certains problèmes de santé, ou simplement aux conséquences de la vieillesse.

 

Cependant, il est toujours important pour les personnes âgées de manger les bons aliments dans des quantités adaptées. Une soupe instantanée, un dessert crémeux ou une boisson riche en protéines et en calories peut en effet être beaucoup plus attrayant pour une personne âgée qu’un gros repas.

 

 

Par conséquent, les aliments et les boissons riches en protéines sont – en tant que forme de contrôle de l’alimentation – bénéfiques pour les personnes souffrant de problèmes gastro-intestinaux.

 

 

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Sources:

 

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23567359/:

 

Protéines alimentaires et troubles fonctionnels gastro-intestinaux. (2013). National Library of Medicine. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23567359/

 

https://www.news-medical.net/news/20200527/Study-shows-global-prevalence-of-functional-gastrointestinal-disorders.aspx#:~:text=For%20every%20ten%20adults%20in,those%20now%20presenting%20these%20results:

 

Une étude montre la prévalence mondiale des troubles gastro-intestinaux fonctionnels. (2020). Actualités Medical Life Sciences. https://www.news-medical.net/news/20200527/Study-shows-global-prevalence-of-functional-gastrointestinal-disorders.aspx#:~:text=For%20every%20ten%20adults%20in,those%20now%20presenting%20these%20results.

 

https://www.healthline.com/health/protein-digestion:

 

Dix, R. M. N. (2021, April 1). How Is Protein Digested? Healthline. https://www.healthline.com/health/protein-digestion

 

https://www.niddk.nih.gov/health-information/digestive-diseases/digestive-system-how-it-works:

 

Votre système digestif et son fonctionnement. (7 juillet 2021). Institut national du diabète et des maladies digestives et rénales. https://www.niddk.nih.gov/health-information/digestive-diseases/digestive-system-how-it-works

Quels sont les comportements de consommation alimentaire des sportifs ?

 

 

Si tout individu a besoin d’une alimentation saine et équilibrée pour rester en bonne santé, les personnes pratiquant du sport à haut niveau ou à un rythme soutenu doivent adapter leur régime alimentaire pour pouvoir répondre aux besoins spécifiques de leur organisme.

 

Quelles sont les particularités des comportements de consommation alimentaire des sportifs ?

 

Comment peuvent-ils facilement répondre à leurs besoins nutritionnels ?

 

Voici l’essentiel à retenir.

 

 

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Quels sont les besoins spécifiques dans la nutrition des sportifs ?

 

Pour maintenir ses performances, le sportif doit adapter ses apports nutritionnels. En effet, l’activité physique entraine une augmentation des besoins énergétiques. Pour y répondre, l’organisme doit pouvoir compter sur des sources nutritionnelles reposant sur une bonne répartition des macronutriments.

 

 

Pourquoi apporter une vigilance sur la qualité des apports sucrés ?

 

La première source d’énergie chez les sportifs sera puisée dans les glucides, et plus particulièrement dans le glucose. Un athlète devra en effet compenser la perte d’énergie fournie par l’effort en apportant régulièrement à l’organisme du sucre. Les glucides sont en partie utilisés par l’organisme pour assurer son fonctionnement normal. Le reste forme le glycogène, une molécule qui permet de stocker l’énergie au niveau du foie et des muscles. La production et le maintien de cette réserve sont essentiels pour aider le corps à maintenir une bonne performance sportive sur la durée.

 

 

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L’apport de sucres devra se faire avant, pendant et après le sport. La quantité et la fréquence dépendent d’un individu à l’autre, de sa condition physique et du sport qu’il pratique.

 

Si la quantité moyenne de sucre apportée à l’organisme est plus élevée chez le sportif, la qualité des glucides joue un rôle clé. En effet, chaque source de glucose dispose d’un index glycémique déterminé. Pour optimiser la production de glycogène, il convient de privilégier les aliments de faible index glycémique comme les fruits et les légumes, les lentilles, le pain complet.

 

 

L’importance d’un apport élevé en protéine ?

 

Les protéines font également partie des apports nutritionnels incontournables chez les sportifs. En effet, ce sont elles qui assurent le maintien en bonne santé des tissus musculaires ainsi que leur régénération.

 

Par ailleurs, les acides aminés contenus dans les protéines jouent un rôle de neurotransmetteur. Ce sont notamment eux qui vont stimuler la production de différentes hormones bénéfiques à la qualité du sommeil, un élément essentiel au maintien en bonne condition physique du sportif.

 

 

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Régime alimentaire des sportifs : pourquoi exiger de la rigueur et et de la discipline ?

 

Les comportements de consommation des sportifs riment également avec bonne hygiène de vie. En effet, outre l’apport suffisant en macronutriments, tout individu pratiquant régulièrement une activité physique se doit de suivre un mode de vie en adéquation avec ses besoins de sportifs. Cela passe par plusieurs principes :

 

  • Des repas pris à horaires fixes et adaptés à la séance de sport. Pour pouvoir assurer un entrainement performant, le sportif doit réguler son rythme alimentaire en fonction des horaires de pratiques physiques. Par exemple, si l’activité se déroule le matin, l’accent sera mis sur le petit déjeuner avec un apport glucidique et protéinique ajusté.
  • Une hydratation suffisante. L’eau est indispensable pour l’organisme à bien des niveaux. Pendant une activité sportive, le corps élimine beaucoup d’eau, notamment par la transpiration. Pour compenser cette perte et éviter la déshydratation, un apport suffisant en eau est donc essentiel.
  • Un sommeil suffisant, optimisé et régulier. La qualité du sommeil opère une influence sur les capacités physiques. Pour bien récupérer et être en pleine possession de ses capacités, le corps a besoin d’un sommeil réparateur.
  • La suppression du grignotage intempestif. Il agit sur la prise de poids qui peut être un frein à la performance physique. En revanche, la prise d’une collation adaptée au sport pratiqué est particulièrement conseillée.

 

 

Pour maintenir de bonnes performances physiques, le sportif doit donc faire preuve d’une grande rigueur dans son comportement de consommation alimentaire. Il doit mettre tout en œuvre pour aider le corps à supporter les efforts physiques exigés. Pour l’y aider, des macronutriments sous forme de compléments alimentaires riches en protéines de lait peuvent être d’un grand soutien.

 

 

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N’hésitez pas à nous contacter.

 

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Sources:

 

http://www.sportsnutrition2win.com/uploads/7/0/2/5/70257083/recovery.pdf

https://www.medicalnewstoday.com/articles/323093

https://jissn.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12970-018-0242-y

https://www.nutrition.org.uk/healthyliving/an-active-lifestyle/eating-for-sport-and-exercise.html?start=2

https://www.alliedmarketresearch.com/sports-nutrition-market

https://www.verywellfit.com/milk-protein-superior-for-muscle-growth-3984402

Pourquoi choisir les protéines de lait Prodiet® d’Ingredia ?

 

 

Durant ces dernières décennies, l’intérêt pour le bien-être animal n’a cessé de grandir. En août 2020, l’IFOP a publié une enquête réalisée pour la fondation Brigitte Bardot sur l’opinion des Français vis-à-vis de la condition animale. Sur un échantillon de 1009 individus, plus de 4 personnes sur 5 sont favorables à l’interdiction d’élever des animaux dans des conditions qui ne répondent pas à leurs besoins, c’est-à-dire dans des bâtiments fermés sans accès extérieur. Pourtant, en France, 4 animaux sur 5 sont élevés dans ces conditions1

 

animal welfare CSR policy

 

 

Comment lutter contre ces méthodes d’élevage ?

 

Le meilleur moyen est d’adopter un mode de consommation plus responsable : consommer des produits réalisés dans le respect de l’environnement et du bien-être animal, c’est encourager ce secteur à mieux se développer !

Et dans le cas du lait et des ingrédients laitiers, c’est faire le choix de coopératives laitières comme la Prospérité Fermière et d’Ingredia !

 

 

Quels sont les engagements du lait de la coopérative Prospérité Fermière ?

 

La Prospérité fermière s’engage à produire du lait durable au travers de la démarche Via Lacta, qui s’articule au travers de 3 piliers : l’Homme, le Lait et l’Environnement.

 

En introduction de cet article, nous avons parlé de l’élevage en bâtiments clos : avec le lait Via Lacta, le respect des conditions de vie des vaches est au cœur des préoccupations. C’est pourquoi celles-ci passent 170 jours par an aux pâturages avec un espace d’au moins 1500 m² d’herbe par animal. On est bien loin des stabulations et de leurs 10m² par vache.2 Ceci est rendu possible par le fait que dans la région Hauts-de-France, la coopérative regroupe 1600 adhérents-producteurs répartis sur 1000 exploitations à dimension familiale : les fermes ont en moyenne 50 vaches, et sont donc parfaitement compatibles avec le bien-être animal.3

 

Dans cette logique de développement durable, la Prospérité Fermière a établi un programme de collecte différenciante. Ainsi, le lait conventionnel et le lait à l’herbe sont uniquement collectés dans un rayon de 80km autour de la laiterie de St-Pol-sur-Ternoise située dans les Hauts-de-France. Ceci permet ainsi :

 

    • De limiter l’empreinte carbone du lait en réduisant les transports
    • De dynamiser la production locale tout en préservant les paysages herbagers des Hauts-de-France
    • De rémunérer correctement les éleveurs en fixant un prix minimum à l’année ainsi qu’une prime à la production de lait à l’herbe.3

 

grass-fed cows wellness CSR policy

 

 

Du point de vue de la qualité du produit, est-ce que le lait à l’herbe est différent du lait plus conventionnel ?

 

Outre la dimension écoresponsable (naturel et sans OGM) de favoriser le lait à l’herbe, il faut savoir que le lait est le reflet de l’alimentation de la vache qui l’a produit.

 

Ceci a notamment été étudié au cours d’une review de 2019 dont l’objectif était de comparer la qualité nutritionnelle du lait à l’herbe et du lait non issu de vaches élevées au pâturage. Ainsi, l’étude a révélé que l’alimentation de la vache laitière avait un impact direct sur le profil des matières grasses du lait :4

 

    • Le lait à l’herbe contient davantage d’acides gras polyinsaturés et moins d’acides gras saturés, ce qui est positif dans la mesure où il est toujours préférable de réduire sa consommation d’acide gras saturés au profit de graisses insaturées
    • Le lait à l’herbe contient moins d’acides gras oméga 6 et davantage d’oméga 3. L’intérêt nutritionnel du lait à l’herbe est donc supérieur puisque notre alimentation est généralement trop riche en oméga 6 et pas assez en oméga 3 alors qu’il est important de respecter un ratio oméga 6/oméga 3 assez bas.
    • Le lait à l’herbe contient davantage de CLA (acide linoléique conjugué). Une review de 2015 détaille notamment l’impact positif sur la santé de ces molécules, comme la stimulation du système immunitaire, ou encore la réduction du risque de survenue de cancer et de diabète de type II.5 Ces molécules pourraient également stimuler le métabolisme et ainsi augmenter la dépense énergétique. C’est la raison pour laquelle on peut retrouver des compléments alimentaires de CLA.

 

Une étude de la Chambre d’agriculture de Bretagne réalisée entre 2006 et 2008 a relevé les mêmes résultats.6 Sur la figure n°1, on observe effectivement qu’une augmentation de la part du pâturage dans les fourrages permet une augmentation de la proportion d’acides gras polyinsaturés, une augmentation de la teneur en CLA, ainsi qu’une diminution du rapport oméga 6/oméga 3.

 

Evolution de la composition du lait (acides gras polyinsaturés, CLA et rapport oméga-6/oméga-3) en fonction de la part d’herbe dans l’alimentation des vaches

Figure n°1 : Evolution de la composition du lait (acides gras polyinsaturés, CLA et rapport oméga-6/oméga-3) en fonction de la part d’herbe dans l’alimentation des vaches.6

 

 

Ainsi, en plus du lait plus conventionnel, la coopérative Prospérité Fermière propose ce lait à l’herbe plus écoresponsable et de qualité supérieure du point de vue nutritionnel. Par ailleurs, certains ingrédients laitiers d’Ingredia proviennent directement de ce lait issu de ces collectes spéciales.

 

 

Et concernant les ingrédients laitiers, pourquoi choisir Ingredia ?

 

Le premier point important est la qualité des matières premières. Dans l’industrie des ingrédients laitiers, tous les produits ne proviennent pas directement du lait. Certains sont issus de coproduits d’autres industries. Par exemple, il est possible d’utiliser le lactosérum issu de l’industrie fromagère. Cependant, les protéines de ce lactosérum sont généralement dégradées par les différents traitements thermiques ou chimiques qui peuvent avoir eu lieu durant la conception du fromage. C’est à partir de ces protéines de lactosérum que sont produites les protéines de whey issues de fromagerie.

 

Or, si la protéine a été dégradé, elle peut perdre certaines de ces propriétés bioactives.

 

Dans le cas des ingrédients laitiers d’Ingredia, ce n’est pas le cas : la matière première employée est le lait, les ingrédients sont donc natifs et non dénaturés (protéines de whey native, caséines micellaires, etc…).

 

 

Mais dans le cas des ingrédients issus des caséines, la matière première est forcément le lait. Tous utilisent donc des caséines « natives », non ?

 

Non, comme le montre la figure n°2, il existe 2 types de caséines :

 

    • Les caséines micellaires, qui sont obtenues par filtration membranaire. Les protéines ne sont ainsi pas dénaturées et conservent leur structure native
    • Les caséinates, qui sont obtenues par un procédé chimique dénaturant

 

micellar caseins caseinates

Figure n°2 : Les 2 procédés d’obtention des caséines à partir du lait écrémé.7

 

Afin de conserver toutes les propriétés des caséines, Ingredia favorise la filtration sur membrane, un procédé physique non dénaturant, et propose différentes caséines micellaires avec différentes propriétés fonctionnelles selon les applications.

 

 

Pour résumer, Via Lacta s’inscrit dans une démarche globale où tous les acteurs de la production laitière s’engage à respecter un cahier des charges très contrôlé dans l’objectif d’assurer :

 

    • Le bien-être animal
    • Un lait écoresponsable de la meilleure qualité possible
    • La rémunération correcte des producteurs

 

C’est dans cette même logique de recherche de la meilleure qualité possible qu’Ingredia recherche toujours les procédés préservant le mieux les ingrédients produits.

 

micellar casein for high protein beverages

 

 

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter les liens suivants :

N’hésitez pas à nous contacter.

Auteurs : Rémi Maleterre.

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[1]  IFOP, “Les Français et la condition animale,” IFOP, accessed September 28, 2020, https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-la-condition-animale/.

 

[2] Jacques Charlery and Yves Sèité, “Bien Être Des Animaux et Des Éleveurs – Les Vaches Ne s’entassent Pas,” Cap Elevage 14 (May 2007): 24–25.

 

[3] “Notre coopérative – Coopérative Prospérité Fermière,” accessed October 22, 2020, https://www.lait-prosperite.fr/notre-cooperative/.

 

[4] Mohammad Alothman et al., “The ‘Grass-Fed’ Milk Story: Understanding the Impact of Pasture Feeding on the Composition and Quality of Bovine Milk,” Foods 8, no. 8 (August 2019): 350, https://doi.org/10.3390/foods8080350.

 

[5] Bo Yang et al., “Review of the Roles of Conjugated Linoleic Acid in Health and Disease,” Journal of Functional Foods 15 (May 1, 2015): 314–25, https://doi.org/10.1016/j.jff.2015.03.050.

 

[6] Chambre d’agriculture de Bretagne, “Matière Grasse du lait : l’herbe améliore la qualité nutritionnelle des laits,” May 2009, 2.

 

[7] “La Caséine Micellaire,” Prodiet Fluid – la caséine micellaire dédiée aux boissons hyperprotéinées (blog), accessed September 28, 2020, https://www.prodiet-fluid.fr/la-caseine-micellaire/.